Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à ce nouveau marché ?
Le manque d'infrastructure (absence de backbone) et l'hostilité environnementale (insuffisance de capacités industrielles électriques et télécom) en Afrique Centrale, nous a contraint à développer des solutions d'abord en mode autonome, plus semi-hébergé et nous tendons avec la baisse des prix télécom de plus en plus vers des solutions complètes d'hébergement. Le Cloud est envisagé de plus en plus car les couts sont abordables (100$/serveur/mois) et principalement comme une solution de backup d'infrastructure dans les architectures distribuée.
De votre point de vue, quel est l’atout numéro 1 du Cloud Computing ?
La dématérialisation des processus métiers qui ne sont plus liée à de la logistique mais uniquement aux système d'information et l'absence de gestion des chaînes de liaison telecom-it. En tant qu'intégrateur, on ne gère plus que soit la partie télécom, soit la partie IT. Le client se focalise lui sur son son coeur de métier et l'intégrateur sur le service fourni.
Si vous aviez un fournisseur Cloud en face de vous, que lui diriez-vous pour le convaincre de développer son réseau de distribution ?
Faites confiance à l'innovation et aux hommes qui y adhèrent et prenez un bon directeur commercial et marketing L'investissement étant fait, les intégrateurs ne demandent que d'être au courant des solutions. C'est la pub GMAIL (SaaS intelligent) qui m'a renvoyer vers revendreducloud.
Quelle part (en %) imaginez-vous que le Cloud Computing puisse représenter dans votre chiffre d’affaires dans 3 ans ?
Les business cases montre que le cloud correspond à une évolution graduelle des acquis matériels et du comportement des clients. On fait aujourd'hui 70% de vente appliances, 25% de revente de service (Internet via Wimax) et 5% de services propres (SLA). Dans 3 ans, on aura du 30% de revente et 70% service dont 100% de cloud (IaaS, PaaS, CaaS, DaaS) et le hardware sera également proposé comme un service. IBM, Google, APALIA, l'ont compris avant les autres.